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MARGUERITE DE LORRAINE

bénéficiait de toutes les économies. Le but de ses efforts en relevait à ses yeux l’importance et la grandeur. — Elle voulut fixer d’avance le budget de sa modeste toilette, le menu de sa table ; celui des gentilshommes, des quatre dames d’honneur, des autres personnes, des gens de service, et limita la dépense quotidienne à la somme de neuf livres dix sols. Également éloignée de la parcimonie et de la prodigalité, elle excluait les mets recherchés à cause de leur provenance lointaine ou de leur extrême délicatesse ; elle donnait la préférence aux productions du pays et aux fruits de la saison. Les dimanches et fêtes, on servait quelques plats plus appréciés ; c’était encore une attention de son zèle et un moyen de rappeler