Page:De Musset - Voyage en Italie et en Sicile, 1866.djvu/73

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de grandes bottes à l’écuyère, le visage épanoui par la bonne humeur et l’air tout à fait cavalier, qui ne craignent point de se promener dans la compagnie des dames, de fréquenter les cafés, de rire ou de se divertir en public. Personne ne songe à leur en faire un crime. L’Eglise a cette douceur et cette bienveillance que donnent la santé, la puissance et la richesse et, quand les cloches de la paroisse appellent les fidèles au salut, le jeudi soir, c’est par un carillon à cinq notes, sur un air agréable et gai. Espérons donc que cette colère passera et que les pauvres théâtres en réchapperont.