Page:De Scudery - Alaric, ou Rome vaincue, 1654.djvu/255

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A peine ce heros, d’une course soudaine,
De ses superbes pas imprima-t-il l’arene,
Qu’il y vit tous les siens sortis de son vaisseau,
Se presser au rivage, et regarder vers l’eau.
La troupe qui le voit pousse des cris de joye ;
Luy monstre ses vaisseaux que le ciel luy renvoye ;
Redouble encor ses cris ; et parmy les rochers,
Retentissent bien loin les voix de ces nochers.
Tout parle de bonheur ; tout parle de victoire ;
Il se revoit brillant de sa premiere gloire ;