Page:De Scudery - Alaric, ou Rome vaincue, 1654.djvu/377

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Mais durant qu’il combat, la nuit sombre et paisible,
Tombant alors du ciel, rend la terre invisible :
Obligeant le heros dans sa noble chaleur,
A suspendre l’effet de sa rare valeur.
L’on voit rentrer au camp, les enseignes vollantes ;
Retirer loin des murs, les machines roullantes ;
Et le grand roy des Goths, plein d’un nouveau despit,
Seul dans son pavillon, se jetter sur un lict :
Mais avec le dessein de recombatre encore,
Dés que vers l’orient se fera voir l’aurore :