Page:De Scudery - Eudoxe, tragi-comédie, 1641.djvu/77

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Regardez ce palais, regardez ce flambeau,

Car la flamme et la cendre, en feront mon tombeau, [1310]

Si vous entreprenez de rompre cette porte :

Aspar

La crainte de la mort, en son âme est trop forte.

Genseric

Dans l'état déplorable où vous m'avez réduit,

Après tant de travaux, que j'ai souffert sans fruit,

Non, après la rigueur d'une si longue attente, [1315]

Rien ne peut empêcher que je ne me contente.

L'impératrice

Oubliez-vous l'honneur ?

Genseric

Tout, pour vous posséder :

L'impératrice

Ecoutez la raison.

Genseric

Elle vient de céder :

L'impératrice

Elle parle pourtant ;