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DE L’ALLEMAGNE

dans les littératures étrangères que les beautés indigènes. Il ny a point de nature, point de vie dans l’imitation ; et l’on pourroit appliquer, en général, à tous ces esprits, à tous ces ouvrages imités du français, l’éloge que Roland, dans l’Arioste, fait de sa jument qu’il traîne après lui : Elle réunit, dit-il, toutes les qualités imaginables ; mais elle a pourtant un défaut, c’est qu’elle est morte.