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CORINNE OU L’ITALIE

mens fortunés aussi-bien que les peines leur font sentir la solitude du cœur. Comment, en effet, remplacer jamais cette affection née avec nous, cette intelligence, cette sympathie du sang, cette amitié préparée par le ciel entre un enfant et son père ? On peut encore aimer ; mais confier toute son ame est un bonheur qu’on ne retrouvera plus.