Une comète, qui, dans son cours rapide, viendrait choquer le globe terrestre, y produirait une grande commotion. Les effets en seraient proportionnés, et à la masse de la comète, et à sa vitesse.
Le célèbre Halley a donné beaucoup de poids à cette opinion. Il dit que non-seulement la queue d’une comète pouvait envelopper le globe terrestre, comme l’avait avancé Whiston, mais il pensait même qu’il était très-possible qu’une comète rencontra notre globe, et que le choc prodigieux qui en résulterait pourrait le replonger dans l’ancien chaos.
Collissionem vero, vel contactum tantorum corporum ac tanta vi motorum (QUOD QUIDEM MANIFESTUM EST MINIME IMPOSSIBILE ESSE), avertat Deus O. M. neepreat funditus pulcherrimues hic ordo, et in chaos antiquum redigatur. Halley, Comectographia.
Cette opinion de Halley a été discutée dans ces derniers tems avec beaucoup de soin ; et toutes les probabilités ont fait voir qu’elle n’est point fondée.
Duséjour a calculé la probabilité qu’il y a qu’une comète puisse approcher la terre à une certaine distance et la toucher.