Page:Delarue-Madrus - La Figure de proue.djvu/265

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Au port


— Ô fatale ! Ô banale ! Ô toi l’insatiable
À qui l’amour fournit tant d’êtres, tant de morts,
Que ton abîme ouvert ne me soit redevable
Que de mon seul fragile, étroit et tendre corps !

Je n’apporterai point l’offrande maternelle,
La chair humaine qui naîtrait de ma beauté
À l’éternelle mort de la Vie éternelle.
Je triomphe de toi par ma stérilité.


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