Page:Delrieu - De la non-délivrance chez la vache au double point de vue de la pathologie et de la jurisprudence commerciale.djvu/32

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jusqu’au septième jour. Du troisième au quatrième jour après la mise-bas pendant l’été, du quatrième au sixième pendant l’hiver, est croyons-nous le moment le plus favorable à l’opération.

Une fois les indications de l’opération reconnues, on peut recourir à divers procédés dont les principaux sont les suivants :

Premier procédé. — Lorsque les enveloppes pendent hors de la vulve, on y fixe un poids pour en solliciter la sortie. Ce procédé, conseillé par Chabert, a été modifié par Fabre de Genève. Celui-ci réunit en un seul faisceau tous les lambeaux du délivre pendant au-dehors de la vulve, les lie au niveau de cet orifice, les coupe à quelques centimètres au-dessous du lien et attache à celui-ci le corps pesant destiné à entraîner l’arrière-faix. Ce poids doit être, de 500 à 750 gr. au plus. Ce moyen est pour ainsi dire primitif et n’est employé aujourd’hui que par quelques empiriques.

2e Procédé. — Un autre procédé consiste en des tractions manuelles exercées du dehors sur la portion des enveloppes visibles à l’extérieur. On peut agir de deux manières. Le plus ordinairement, on saisit à pleines mains, soit directement, soit avec un linge, les enveloppes déjà sorties et on tire doucement sur elles afin d’entraîner les portions encore contenues dans la cavité utérine.

Au lieu de saisir directement le délivre avec les mains, M. Denneubourg emploie deux bâtons de la longueur et de la grosseur d’une canne ordinaire. Il prend le cordon entre ces deux instruments, puis il le roule jusqu’au niveau de la vulve ; ensuite, il exécute de légères tractions, en