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avec la population. L’impudeur et le mépris de tous les devoirs sont à leur comble dans ces deux dernières classes, et la dernière ajoute aux maux sans nombre qu’elle fait à la société le poison qui coule dans ses veines et qu’elle communique aux défenseurs de la patrie ».

Il exhorte ensuite vivement l’Administration à remédier par la bienfaisance à la misère et à l’oisiveté qui engendrent tous ces vices dont il fait l’attristante peinture.

Hélas ! Messieurs, nous avons toujours des pauvres, des déshérités, des miséreux parmi nous, et malgré les efforts publics et privés, cette question sociale est loin d’être encore résolue aujourd’hui. Nous l’avons recueillie dans l’héritage du siècle précédent, nous la transmettrons au siècle futur. Puisse-t-il trouver la clef du problème, détruire le paupérisme et augmenter le bien-être dans ces classes si intéressantes des petits et des souffrants !

La Municipalité ne néglige rien pour arriver à ce but ; elle étudie le meilleur mode d’assistance et cherche à substituer dans une plus large mesure aux établissements hospitaliers trop coûteux les secours à domicile largement répandus.

Sans doute, l’hospitalisation est indispensable pour les abandonnés et les malades qui réclament des soins spéciaux, mais les secours à domicile, en resserrant les liens