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de la loi du 27 pluviôse ; mais avant de nous séparer d’elle, nous devons lui rendre cette justice que, pendant cette dernière et laborieuse année, elle avait bien mérité de ses concitoyens.

C’est d’ailleurs l’attestation élogieuse que lui donne le citoyen Borie, premier préfet d’Ille-et-Vilaine, par sa lettre du 30 germinal dans laquelle, après avoir invité la Municipalité à rester provisoirement en fonctions, conformément à l’art. 6 de l’arrêté du 17 ventôse, il ajoutait :

« Les preuves que vous avez données de votre dévouement à la patrie ne vous permettront pas de quitter votre poste. Vous avez rempli des fonctions laborieuses dans des temps difficiles ; le Gouvernement ne verra pas sans intérêt les preuves de votre zèle constant à le servir. Vous voudrez bien seconder sa marche, en continuant vos utiles travaux ; je vous ferai connaître l’époque à laquelle vous devez les cesser »[1].

Ce ne fut que le 15 pluviôse an IX (4 février 1801), que le nouveau Conseil, dont les membres avaient été choisis, en grand nombre, dans l’ancienne Municipalité, entra à l’Hôtel de Ville, ayant à sa tête, en qualité de maire, le citoyen Lorin.

Une de ses premières délibérations, le 25 pluviôse, offre

  1. (Registre des délibérations, à la date).