Page:Desbordes-Valmore - Élégies et poésies nouvelles, 1825.pdf/157

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
149
ROMANCES.

S’IL L’AVAIT SU !


S’il avait su quelle âme il a blessée,
Larmes du cœur, s’il avait pu vous voir,
Ah ! si ce cœur, trop plein de sa pensée,
De l’exprimer eût gardé le pouvoir,
Changer ainsi n’eût pas été possible ;
Fier de nourrir l’espoir qu’il a déçu,
À tant d’amour il eût été sensible,
S’il l’avait su.

S’il avait su tout ce qu’on peut attendre
D’une âme simple, ardente et sans détour,