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DIVERSES.

L’AUTRUCHE ET LE PÉLICAN.


Tout perdu dans le soin de sa jeune famille,
Sur la vague qui passe, et qui roule, et qui brille,
Un Pélican s’incline et saisit les poissons,
Qu’il offre en espérance à ses chers nourrissons.

Sans affaire, et livrée à l’amour d’elle-même,
L’Autruche, en digérant, vient le long du rocher ;
Son repas est fini, qu’aurait-elle à chercher ?
Elle porte tout ce qu’elle aime.

Grand dieu ! d’où venez-vous ? dit-elle au tendre oiseau