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ROMANCES

Et ces accens pleins de flamme, Par un prestige enchanteur, Semblaient sortir de ton âme Pour se graver dans mon cœur. Mais que cette âme insensible M’échappe enfin sans retour, La mienne est déjà paisible ; Elle attend un autre amour….

Que dis-je ? ah ! s’il faut te craindre, Sauras-tu moins me charmer ? Non, je veux apprendre à feindre, Et je n’apprends qu’à t’aimer.

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