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ROMANCES

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mw

LE PARDON.

JEE me meurs, je succombe au destin qui m’accable ; De ce dernier moment veux-tu charmer l’horreur, Viens encore une fois presser ta main coupable Sur mon cœur.

Quand il aura cessé de brûler et d’attendre, Tu ne sentiras pas de remords superflus ; Mais tu diras : Ce cour, qui pourmoi fut si tendre, N’aime plus ! Vois l’Amour qui s’enfuit de mon âme blessée : Contemple ton ouvrage et ne sens nul effroi. La mort est dans mon sein, pourtant je suis glacée Moins que toi. Prends ce cour, prends ton bien. L’amante qui t’adore N’eut jamais à t’offrir, hélas ! un autre don ; Mais en le déchirant, tu peux y lire encore Ton pardon.