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IDYLLES

uns………
LE RETOUR AUX CHAMPS.
Que ce lieu me semble attristé !
Tout a changé dans la nature :
Le printemps n’a plus de verdure :
Le bocage est désenchanté !
Autrefois l’onde fugitive
Arrosait, en courant, les cailloux et les fleurs.
Je ne vois qu’un roseau languissant sur la rive,
Et mes yeux se couvrent de pleurs !
Hélas ! on a changé ta course,
Ruisseau ; de l’inconstance on te fait une loi,
Et je n’espère plus retrouver à ta source
Les sermens emportés par toi.
Ah ! si pour rafraîchir une âme désolée,
Il suffit d’un doux souvenir,
Ruisseau ! pour ranimer l’herbe de la vallée,
Parfois n’y peux-tu revenir ?
J’entends du vieux berger la plaintive musetto ;.
Mais qu’est devenu le troupeau ?
Sous l’empire de sa houlette
Il n’a plus même un innocent agneau.
Tout en rêvant il gravit la montagne ;
Il traîne avec effort son âge et son ennui :
She law,

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