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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/144

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Page 23, l. 6.. — L’ouvrage dont il parlait au P. Gibieuf, lettre du 18 juillet 1629, et qui fut plus tard les Meditationes de prima philosophia (lettre à Mersenne, 15 avril 1630 ; cf. Baillet, t. I, p. 190).

Page 23, l. 9.. — Ce sera plus tard le traité des Météores, imprimé en 1637, comme un des Essais de la Méthode de Descartes. Il comprend dix discours ; le 8e a pour titre De l’arc-en-ciel, et le 10e De l’apparition de plusieurs soleils.

Page 23, l. 17.. — « Il se pouvoit faire que le bon Père Mersenne eût pris par inadvertance le mot de Tusculi, qui étoit dans l’original envoyé de Rome par le Cardinal Barberin, pour la ville de Tivoli. » (Baillet, t. I, p. 191). « Ou peut-être Tiburi pour Tusculi. » (Ib.).

Page 24, l. 3.. — Nouvelle leçon importante : Descartes, à cette date, écrivait plutôt en latin, surtout les choses philosophiques et scientifiques, comme en témoignent les Meditationes au moins ébauchées cette même année 1629.

Page 24, l. 10.. — Isaac Beeckman. Mersenne semble être entré en relations épistolaires avec lui vers le mois de juillet 1629 en lui posant sur la musique la même question qu’il adressa un peu plus tard à Descartes (voir lettre IX). Beeckman lui répondit, par une lettre perdue, aussi vaguement, semble-t-il, que le fit Descartes, mais en faisant déjà allusion à ce dernier en des termes que laisse deviner la lettre suivante de Beeckman à Mersenne (Bibl. Nat. fr. n. a. 6206, f° 43), écrite vers le mois d’août et répondant à de nouvelles questions. Voici le début de cette lettre, que Mersenne devait déjà avoir entre les mains quand il écrivit à Descartes au sujet de Beeckman : « Non miror, vir doctissime, virum doctum et studiis promouendis deditum vndique, etiam vbi nulla sunt, subsidia conquirere. Ipsissimus est D. des Chartes, quem dixeram : cuius ingenium vere laudas, quemque in Opticis tuis nobilem mathematicum a te vocari ex multis circumstantiis certissime colligo. Ipsus, inquam, is est cui ante decem annos ea quæ de causis dulcedinis consonantiarum scripseram communicaui, quemque tibi quæstionis huius occasiones dedisse putabam. Is nuper hue a vobis transiuit, ac rursus (vt est peregrinandi cupidus) hinc ad vos discessit. » Cette dernière phrase semble indiquer que Descartes avait laissé croire à Beeckman qu’il retournait en France.

Mersenne avait sans doute déjà aussi reçu la lettre suivante de Beeckman (même ms., f° 69) qui se termine comme suit :

« Salutaui tuis verbis per litteras D. des Chartes ; eodem enim die quo tuas accepi, illius etiam litteræ mihi sunt redditæ. Vivit, valet, tibique est amicissimus. »

Page 25, 1. 10. — Peut-être déjà Villiers, médecin de Sens, dont nous avons 44 lettres mss. à Mersenne ; quelques-unes (mais beaucoup plus tard, en 1640) ont été communiquées à Descàrtes. (Bibl. Nat. fr. n. a. 6205, fol. 365-43 7 et 3o8-356).