Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/389

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Page 274, l. 6. — Nous n’avons que deux lettres de Descartes à Wilhem, antérieures à celle-ci, l’une d’Amsterdam, 23 mai 1632, et l’autre de Deventer, 7 fév. 1633. Il y en avait sans doute d’autres, qu’on n’a pas retrouvées.

Page 274, l. 9. — Descartes, venant de France, avait d’abord habité Franeker, dans la Frise orientale (avril-oct. 1629), puis Amsterdam jusqu’à la fin de mai 1632, enfin Deventer jusqu’à la fin de nov. 1633. Il venait seulement de rentrer à Amsterdam.

Page 274, l. 13. — La cour du prince d’Orange, Frédéric-Henri, où Wilhem fréquentait comme conseiller d’Etat.

LI.

Descartes a Stampioen.

[Amsterdam, fin i633.] Copie ms., Hambourg, Stadtbibl., Wolfs Briefesammlung, 90 Fol., p. 219.

Variantes du texte publie’en i8g6 par M. Grunwald, dans /’Archiv fur Geschichte der Philosophie, 77, , 3, p. 32g-33i, d’après la copie manuscrite qu’il déclare peu lisible et très fautive. Les changements que nous avons apportés à ce texte sont conjecturaux. — Quant à la date approximative, elle est indiquée par la mention du problème de Pappus (voir lettre XXXIX à Golius, de janvier i63a). Descartes ayant mis six semaines à le résoudre, c’est vers le commencement de décembre i63i que Golius doit le lui avoir proposé. La présente lettre étant écrite environ deux ans après, peut être placée vers la fin de i633.

Monfieur,

Encore que i’aye fort peu eftudié aus Mathématiques, & mefme que ie fuye les occafions de m’y exercer le plus qu’il m’eft poffible, a caufe du temps quelles emportent, toutefois i’ay creu eflre obligé

2 aux. — 4 m’eft] ni est. — 5 importent. — cru.

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