j2o Correspondance. 11.464.
moins ; & mettant feulement le doigt entre mon œil & la flame de la chandelle, elles difparoifibient entièrement. De quoy ie penfe pouuoir afles rendre raifon ; & ce te expérience m'a tellement plu, que ie ne la veus pas oublier en mes Météores *. 5
le vous remercie très humblement des offres que vous me faites pour me loger ; mais ce feroit tefmoi- gner de l'inconftance de quitter fi toft le lieu ou ie ne fais que d'entrer. Ce n'eft pas que ie ne me refiente extrêmement voftre obligé de l'affe&ion que vous me 10 tefmoignés en tant de fortes, & que ie ne délire en reuanche de pouuoir faire tout ce que ie croyray vous eftre agréable ; car ie fuis,
Monûeur,
Voftre très humble & i5
très affedionné feruiteur,
DES CARTES.
D'Vtrecht, ce 9/19 May 163 ç .
A Monfieur Monûeur Golius Profefleur 20
en Mathématiques & aus langues Orientales
a Leyden.
3 entièrement ont. r— 3-4 De... ie vous ay. — 11 tant de fortes]
raifon; et ont. — 5 Météores.] et toutes chofes.-— 1 1-12 defire en
ie penfe en pouuoir affez rendre reuanche] fuffe tres-aife. —
raifon, a/. — 7-8 ce... tefmoi- 12 faire] en reuanche aj, —
gner] il y auroit. — 8 de quitter] 1 2- 1 3 ie... agréable] vous té-
à quitter. — 9 me ont. — 10 vof- moignez defirer. — i3 car ie
tre obligé] les obligations que fuis] tout le reste om.
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