presque complet, nous rencontrons d’abord quatre lettres échangées entre Descartes et Carcavi (LXXV-LXXVIII), toutes quatre fixement datées (11 juin, 9 juillet, 17 août, 24 septembre 1649) ; il y manque au moins une réponse de Descartes, en date du 6 novembre, dont il n’avait sans doute pas conservé la minute. Puis viennent six lettres de mathématiques (LXXIX-LXXXIV). La première (LXXIX) paraît s’adresser à quelqu’un d’Utrecht. Quant aux deux suivantes (LXXX et LXXXI), adressées à Elisabeth, le sujet dont elles traitent (problème des quatre cercles) les a fait reléguer ici, parmi les lettres de mathématiques, loin des lettres de morale à cette princesse, qui se trouvent au premier volume. La LXXXIIe s’adresse à Schooten ; la LXXXIIIe, du 18 décembre 1648, à un mathématicien de France ; enfin la LXXXIVe, du 30 avril 1639, à Mersenne.
Mais les 13 lettres qui suivent (LXXXV-XCVII) nous donnent une série nouvelle : c’est encore une dispute entre Descartes et Roberval, avec Cavendish comme intermédiaire. À vrai dire, elle ne devrait comprendre que 12 lettres : la dernière (XCVII) a été supposée, après coup, par Clerselier lui-même, qui avertit le lecteur, et donne la vraie date, 13 juillet 1658. L’ordre chronologique est un peu troublé ; mais on le rétablit sans peine avec la liste de La Hire. Voici le tableau comparatif des minutes et des originaux :
LA HIRE. | DATES. | CLERSELIER. |
---|---|---|
56 | 2 mars 1646 | LXXXV |
57 | 30 mars 1646 | LXXXVI |
58 | 20 avril 1646 | XCIII |
59 | 20 avril 1646 | XCIV |
60 | 20 avril 1646 | XCV |
61 | 15 mai 1646 | XC |
62 | 15 juin 1646 | LXXXVIII et XCIX fin |
66 | 2 nov. 1646 | XCVI |