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45© Correspondance.

lions épistolaires avec Beaugrand, non avec Mersenne, auquel il n'a écrit qu'une lettre, le 23 novembre 1641, après la mort de Beaugrand. Mais la proposition envoyée à Descartes était plutôt tirée, par exemple, du Spec- chio Ustorio; il contient notamment des tracés de coniques, que Mer- senne pouvait signaler comme nouveaux.

Page 436, 1. 14. — Mersenne avait demandé à Fermât, comme à Des- cartes, son opinion sur les Nuove Science de Galilée (voir Œuvres de F., t. II, 1894, p. i66 et p. 176). D'après ce passage. Fermât, dans une lettre perdue, aurait au moins, de même que Descartes, critiqué les considéra- tions sur le roulement d'un cercle (voir plus haut, p. 403-404, éclaircis- sement sur p. 383, 1. 9), mais il les aurait aussi rapprochées, avec raison, du chap. 2 5 des Mechanica d'Aristote.

Page 437, 1. 18. — Voir une copie de cette lettre, j>rii. Kal. nov. i638, au tome III des Lettres MS. à Mersenne [Bibl. Nat., MS.fr. n. a. 6206, f. 6o-63 inclus). Mais cette longue épître ne paraît avoir été envoyée que plus tard à Mersenne, d'après les deux autographes suivants du même recueil :

1° du 12 avril 1639 (Harlemi, prid. Idus April.) : «paratussum alterum » calculum adjicere prioribus meis exactissimis instructionibus quas anno » elapso prid. Kal. Nouem. in tui gratiam conscripsi, et nuper D. de » Zulicom transmittendas dedi. . . Omnis illa Musica res mihi demonstra- » bilis est ». Et il le prie de faire parvenir une lettre pour Jean-Baptiste Doni à Rome.

2» du 17 avril : « Ecce in hoc fasciculo reserata tibi Musicas Flexanimae » mysteria,qux pênes te manere, sed diuulgari nolim,nisi specialiter istud » significauero. Qua in re te fidelem fore, fidejubente specialiter D. des » Cartes, nuUus dubito. Sunt in hoc fasciculo litera; totam rem musicam » enarrantes scriptae prid. Kal. nouemb. i638; deinde fasciculus musicaî » habens has cantiones {chants sacrés et odes d'Horace en musique)... » Salutem habe a Domino des Cartes et me. » {Ib., f. 174).

Page 445, 1. 8. — Il est aussi question de ces télescopes dans une lettre de Galilée, du i5 janv. 1639 (t. VII, p. 226, des Œuvres de Galilée, édit. Albèri). L'inventeur, Fontana, en rendit compte lui-même dans un ou- vrage intitulé : Novœ cœlestium terrestriumque rerum observationes et/or- tasse hactenus non vulgatce, a Francisco Fontana, specillis a se inventis et ad summamperfectionemperductis, editce (Neapoli, apud Gaffarum, 1646).

Page 445, 1. 10. — Sans doute Jean Le Maire, dont il est question dans plusieurs lettres de Mersenne à Peiresc et à Gassendi : « Il est si plein » d'inventions », dit-il dans l'une d'elles, le 17 nov. i636, « qu'il est diffi- » cile d'en rencontrer un semblable, mais il ne les veut nullement des- » couurir. » (P. i55 des Correspondants de Peiresc, fasc. XIX, p. p. Tamizey de Larroque, Paris, Picard, 1894.) Voir au tome I, Additions, p. 573.

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