Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/106

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ç>4 Correspondance. i", so.

CXCV. Descartes a Mersenne.

[Leyde], 22 juillet 1640. Texte de Clerselier, tome I!I, lettre 2, p. 5o-5i.

Mon Reuerend Père,

Ce mot n eft que pour vous remercier de l'affedion que vous m'auez témoignée en la difpute contre les Thefes des lefuites*. lecris à leur Redeur pour les prier tous en gênerai de s'addreiTer à moy, s'ils ont 5 des objedions à propofer contre ce que i'ay écrit : car ie ne veux point auoir affaire à aucun d'eux en parti- culier, fmon en tant qu'il fera auoûé de tout l'Ordre; fuppofant que ceux qui n'en pourront eitre auoùez, n'auront pas vne bonne intention. Comme, en effet, il 10 paroifl, ce femble, par la "Velitation que vous m'auez enuoyée, que celuy qui l'a faite a pluftofl: deffeind'obf- curcir que d'éclaircir la vérité, l'y répondray dans huit iours, comme il mérite, cS: à toutes vos autres lettres; ce qui m'efl impoffible pour ce voyage. Au i5 relie, ie feins d'ignorer l'autheur de ces Thefes dans la lettre que l'écris à leur Redeur, pour auoir plus d'occafion de m'addrefler à tout le cors; & en effet vous ne m'auiez point fait fçauoir fon nom dans vos premières lettres. Mais il me femble que vous m'auez 20 autrefois mandé que ce Père eft parent de Monfieur

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