encore aigri fort efprit de nouveau (à Voetius), mais elle ne l'avoit pas découragé. Il avoit crû, au contraire, que, fous les acclamations publiques que l'on donnoit à Af De/cartes, il pourroit agir plus four- dément et avec moins de foupçons contre luj (en marge : Lettr. MS. de Reg. 8 et lo. Lettr. d'Emil. à Desc, etc.). Mais pour venir à bout de cette entreprife, il falloit ruiner M' Regius. C'efï à quoy il travailla de toutes fes forces, s'étudiant à rechercher dans fes leçons etfes écrits de quoy luifufciter un procès. » (Baillet, II, 57.)
Sur l'origine de la guerre faite par Voetius à Regius, voir la lettre CLXIX ci-avant, du 14 juillet 1639, t. II, p. 568-569.
��CLXXXII.
Descartes a Mersenne.
29 janvier 1640.
1° Fac-similé de l'autographe, t. II de V Isographie des hommes célèbres
(Paris, Didot, 1828).
2" Texte de l'exemplaire de l'Institut, tome II, lettre 35, p. 203-207.
L'Isographie ne donne en fac-similé que deux pages de l'auto- graphe, celles qui correspondent à Clers., p. 202-203 (jusqu'à vers la fin de mars, ci-après p. 7, /. g) et à Clers., p. 20'] -208 (à partir de : i Affin que le vous mande, ci -après p. 14, l, 6), c'est-à-dire la première partie de la lettre et la dernière. Mais le reste a été corrigé, sur l'exemplaire de l'Institut, sans doute d'après l'original, les corrections des deux autres parties étant parfaitement conformes au texte du fac-similé. L'imprimé de Clerselier fournit, d'un bout à l'autre, nombre de variantes. Cette lettre était la 28' de la collection La Hire, n° {22) du classement de dont Poirier.
Mon Reueretid Père,
Il faut que ie commence ma lettre par la badinerie que M"" Riuet vous auoit efcrite", puifque c'efl par elle
3 M^ Riuet] N.
a. Voir lettre CLXXIX, t. II, p. 636, 1. 25.
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