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I, Si». CCXXIV. — Décembre 1640. 269

��CCXXIV.

Descartes au P. [Charlet] ?

[Décembre 1640?]

Texte de Clerselier, tome I, lettre ii3, p. 5i2-5i3.

« A vn Reuerend Père lesuite », dit simplement Clerselier, sans indiquer la date. La lis' qui précède est de mars i63y {voir t. /, p. 347), et la J 14* qui suit, du 22 février i638 [ib., p. 558). Mais Descartes dit qu'il est informé, ici même [à Leyde?), que plusieurs Jésuites parlent désavantageusement de lui [à Paris); or un Danois, venant de Paris, venait de l'en informer en effet {lettre CCXXII, p. 254, l. 16). En outre il parle de ce projet {en l'attribuant à un ami) d'un livre oit sa philosophie et celle de l'Ecole seraient comparées {p. 2J0, l, 4); or c'est le projet dont il est question, lettre CCXXII {p. 25g, l. 21) et lettre CCXIV{p. 233, l. 5). Descartes dit, il est vrai, « la Philosophie, que i'ay publiée », ce qui reporterait cette lettre à 1644 et au delà, s'il s'agissait des Principes ; mais ces mots peuvent bien ici désigner les Essais de i63']. Toutefois, la date de la présente lettre ne peut guère être précisée; le 1 1 novembre {voir p. 233), Descartes recommande à Mersenne le secret sur son projet. N'a-t-il pas attendu au moins l'année i64i,pour en informer un Jésuite, même avec la précaution, bien peu suffisante de déguiser la part qu'il comptait y prendre? — Quant au destinataire, ne serait- ce pas le P. Charlet?

Mon Reuerend Père,

le fçay que vous auez tant d'occupations, qui valent mieux que de lire les lettres d'vne perfonne qui n'eft point capable de vous rendre aucun feruice, que ie fais fcrupule de vous importuner des miennes, lors que ie n'ay point d'autre fujet de vous écrire, que pour vous affurer du zèle que i'ay à vous honorer.

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