Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/428

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4i6 Correspondance. h, 298.

refté aucune : car ie fçay que cela vous a donné beau- coup de peine, & qu'il eft moralement impoffible d em- pefcher qu'il n'en demeure toufiours quelques-vnes, principalement dans les Ecrits d'vn autre *.

l'approuue fort que vous ayez retranché ce que 5 i'auois mis à la fin de ma Réponfe à M. Arnauld*, principalement fi cela peut aider à obtenir vne appro- bation; & encore que nous ne l'obtenions pas, ie m'aflure que ie ne m'en mettray pas fort en peine*.

Pour M. Gaf(fendi), il me femble qu'il feroit fort 10 iniufte, s'il s'offenfoit de la réponfe que ie luy ay faite ; car i'ay eu foin de ne luy rendre que la pareille, tant à fês complimens qu'à fes attaques, nonobftant que i'ay toufiours ouy dire que le premier coup en vaut deux ; en forte que, bien que ie luy euffe rendu le 1 5 double, ie ne l'aurois que^ iuftement payé. Mais peut- eftre qu'il eft touché de mes réponfes, à caufe qu'il y reconnoift de la vérité, & moy ie ne I'ay point efté de fes obiedions pour vne raifon toute contraire ; fi cela eft, ce n'eft pas ma faute. Pour ce que i'ay mis, que 20 fatis commode pojfum refpondere ^, le mot fatis com- mode ne regarde pas la force des raifons, mais feule- ment la facilité que i'auray à les trouuer; & ainfi il ne fignifie autre chofe cj^q facile, mais il m'a femblé plus modefte. Et l'autre, que exijîentia Dei partem diuinœ 2$ ejfentiœ facit, il eft bien clair que ie n'entens pas parler de parte phyjîcây mais feulement c^^ exijîentia ejl, comme vous dites, de intrinfeco conceptu ejfentiœ

a. Au lieu de que, Clerselier a imprimé />aj.

b. Voir p. 494 (édit. i64i),ou p. 408 (édît. 1642).

c. Voir p. 541 (édit. 1641), ou p. 446-447 (édit. 1642).

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