Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/429

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II, 298-îoo- CCXLVIII. — 22 Juillet 1641. 417

diuinœ. Et pour ceux qui j voudroient fonder des objec- tions fur de telles pointillés, ils ne feroient que té- moigner par là qu'ils n'auroient rien à dire qui fuft folide, & ainfi fe feroient plus de tort qu'à moy.

5 Au refte, iay lu voflre Hyperafpiftes', auquel ie répondrav tres-volontiers; mais pource que ces ré- ponfes fe font pour eftre imprimées, & ainfi que ie dois confiderer fintérefl du ledeur, lequel s'ennuy- roit de voir des redites, ou des chofes qui font hors

10 de fuiet, obligez-moy, s'il vous plaift, de le prier au- parauant, de ma part, de reuoir fes obiedions, pour en retrancher ce à quoy i'ay defia répondu ailleurs, & ce où il a pris tout le contraire de mon fens, comme en fon huitiefme article ^\ & ailleurs. Ou du moins, s'il

•i5 iuge que ces chofes ne doiuent point en eftre retran- chées, qu'il permette qu'on imprime fon nom, pour me feruir dexcufe enuers les lecteurs. Ou bien enfin ie luy' répondray, pour vous prier de luy faire voir ma réponfe, & à ceux qui auront vu fes obiedions, mais

20 non pomt pour les faire imprimer, de crainte qu'on ne m'accufe d'auoir voulu groffir le liure de chofes fuperfluës.

le n'entens pas bien la queftion que vous me faites, fçauoir fi nos idées s'expriment par vn fimple terme;

25 car Jes paroles eftant de linuention des hommes, on peut toufiours fe feruir d'vne ou de plufieurs, pour expliquer vne mefme chofe; mais i'ay expliqué, en ma

a. Voir lettre CCXLVI, p. 897 ci-avant, et ci-après lettre CCL.

b. Page 406, 1. 20. — La revision ilemandée par Descartes ne paraît point avoir été faite.

c. Lire vous ? ou bien sous-entendre : par votre enti «mise ?

Correspondance. IH. 53

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