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454 Correspondance. 1.397.

��CCLV.

Descartes a Regius.

[Endegeest, décembre 1641 ?] Texte de Clerselier, tome I, lettre 86, p. 397-398.

Non datée dans Clerselier, et faisant partie d'une série de lettres dont l'oKdre chronologique est dérangé. Elle appartient sûrement à l'année 1641 , mais sa date réelle [entre avril et décembre) étant tout à fait incertaine, elle est placée ici comme à une limite extrême. Le remerciment (/. 2) semble un accusé de réception pour des thèses im- primées, dont la totalité 7i'aurait pas été communiquée auparavant à Descartes en manuscrit. A la rigueur, ce peuvent être les thèses du 24 novembre 1641, dont Descartes avait en tout cas eu connaissance, au moins partiellement, lorsqu'il écrivait sa lettre CCLIII, page 448 ci-avant. Les chartulœ (p. 455, l. 20) doivent être au contraire des projets pour des soutenances futures, et peuvent donc encore se rap- porter à celles du 8 décembre Z641 , après lesquelles Regius devra surtout songer à se défendre {voir plus loin lettre CCLVIII). Mais comme il dirigea des Disputationes tout l'été {voir p. 36 j ci-avant), la présente lettre peut tout aussi bien remonter à cette période.

Vir Clariffime,

Accepi tuas thefes, & gratias ago ; nihil in ipfis in- uenio quod non arrideat. Quse ais de adione & paf- fione, nullam mihi videntur habere difficultatem, modo illa nomina redè intelligantur : nempe, in re- 5 bus corporeis omnis adio & paffio in folo motu locali confiftunt, & quidem adio vocatur, cum motu^- ille confideratur in mouente, paffio verô, cum confidera- tur in moto. Vnde fequitur etiam, cum illa nomina ad res immateriales extenduntur, aliquid etiam motui lo

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