Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/507

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1, 40---404. CCLXVI. — Janvier 1642. 49^

en forte qu'-apres les Tiennes, il n'en faudroit plus at- tendre d'autres. Et mefme, que ie me fuis réioûy de ce que, la plufpart des opinions qu'il a voulu def- fendre en ces Thefes, eftant direélement contraires à 5 celles que i'ay enfeignées, il femble que c'a efhé par- ticulièrement à moy a qui il a adreffé fa Préface, & qu'il a voulu par là me conuier 1 à luy répondre, & ainli minuiter, par vne honnefte émulation, à recher- cher d'autant plus curieufement la vérité. Que ie

10 m'eflime bien glorieux de ce qu'il m'a voulu faire cet honneur. Que ie ne puis manquer de tirer de l'auan- tage de cette attaque, à caufe que ce me fera mefme de la gloire, fi ie fuis vaincu par vn fi fort aduer- faire. Que ie luy en rens grâces tres-aftedueufement,

i5 (?; mets cela au nombre des obligations que ie luv ay, (k. que ie reconnois eftre très-grandes. Hïc fii/c com- memorarem quomodo me iuucrii in profcjfwnc acqui- rendâj quomodo mihi patromi.s, mihi fautoi\ mihi adiutor femper fucrit, &c. Enfin, que ie n'aurois pas manqué

20 de répondre à fes Thefes par d'autres Thefes, (^ de faire, comme luy, des difputes publiques touchant ces matières, û ie pouuois efperer vne audiance auffi fauorable & auffi tranquille ; mais qu'il a en cela beaucoup d'auantage par deffus moy, à caufe que le

25 refped & la vénération qu'on a pour luy, non feu- lement à caufe de fes qualitez de Redeur & de Mi- niftre, mais beaucoup plus à caufe de fa grande pieté, de fon incomparable dodrine & de toutes fes autres excellentes qualitez, efl capable de retenir les plus

3o infolens, & d'empefcher qu'ils ne faffent aucun de- fordre aux lieux où il prefide ; au lieu que, nayant

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