Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/555

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II, 3o8-3o9. CCLXXIII. — Mars 1642. ^45

fuis Catholique Romain, c'eft ce qu'il me femble auoir defia fait tres-expreffement parplufieurs fois : comme, en dédiant mes Méditations à Meffieurs de la Sor- bonne, en expliquant comment les Efpeces demeurent 5 fans la Subftance du Pain en|rEuchariftie, & ailleurs. Et i'efpere que dorefnauant ma demeure en ce pais ne donnera fuiet à perfonne d'auoir mauuaife opinion de ma Religion, vu qu'il eft le refuge des Catholiques, témoin la R(eine) qui y eft arriuée depuis peu*, & la

10 R(eine) qu'on dit y deuoir bien toft retourner*.

le vous enuoye les trois premières feuilles des ob- iedions du Père B(ourdin) ; c'eft la négligence du li- braire qui eft caufe que ie ne vous puis encore en- uoyer le tout. le vous prie de garder' la copie écrite à

i5 la main que vous en auez, afin qu'il ne puifte dire que i'ayfait changer quelque chofe en fa copie, laquelle i'ay efté foigneux de faire imprimer le plus correde- ment qu'il m'a efté poffible, & fans y changer vne feule lettre. Vous vous étonnerez peut-eftre de ce que

20 ie l'accufe tant de faufleté ; mais vous verrez bien en- core pis au refte, & toutesfois ie lay traitté le plus cour- toifement qu'il m'a efté poffible ; mais ie n'ay iamais vu d'écrit fi remply de fautes. I'efpere toutesfois fepa- rer tellement fa caufe de celle de fes^ Confrères, qu'ils

25 ne m'en pourront vouloir mal, fi ce n'eft qu'ils veuillent ouuertement fe déclarer ennemis de la vérité & fau- teurs de la calomnie.

I'ay cherché dans faint Auguftin les palTages que

a. Objectiones septimœ in Meditationes de prima Philosophia, qui s'im- primaient à Amsterdam chez Louis Elzevier, ciim notis Authoris (c'est-à- dire de Descartes). Voir ci-avant p. 523, 1. 6.

b. Clerselier : ces.

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