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44 Correspondance.

en vos 4 dernières lettres, dont i'ay receu les deux dernières en mefme iour. le fuis de tout mon cœur,

Voftre tres-humble & tres-obeïflant feruiteur, descartes.

De ronziefme mars 1640.

Page 40, 1. 20, variantes. — Descartes parait avoir changé cette pre- mière rédaction, à causé du jugement un peu sévère qu'il exprime sur les mathématiciens 6. et P., probablement Beaugrand et P^/»7, qu'il n'a jamais ménagés dans ses lettres. — Quant à l'histoire de toute cette affaire, dont Descartes annonce la publication dans quelques mois, elle ne paraîtra qu'en novembre 1640, sous le titre : Den Onwissen Wis-Konstenaer I.-I. Stampioenius ontdeckt. Il en a déjà été question dans la lettre CLXXXIV, p. 3o ci-avant, éclaircissement sur p. 21, 1. 6.

Page 41, 1. 4. — Voir aussi pour cette affaire (entre Stampioen et Waessenaer) les lettres CLXXV, CLXXVI, etc., surtout le début de la CLXXXII» ci-avant, p. 4. Stampioen fît, en effet, imprimer les pamphlets suivants dès les premiers mois de 1640 (Cf. t. II, p. 612) :

I.-I. SxAMPioEmi -Wis-KoNSTiGH e«rfe Reden-Maetigh Bewijs. Op den Reghel Fol. 25, 26 en 27 van sijn Boeck ghenaemt den Nieuwen Stel- Regel ('s Graven-Hage, Ten Huyse van den Autheur in Sphaera Mundi, naest de Remonstransche kerck. 1640, in-4, pp. i-3o). Puis un second titre : Aen-Hangh op dit Reden-Maetigh Bewus. Waer in ghetoont wordt, het gène Waessenaer op den \elfden Regel gheschreven heeft, niet anders, als Rechte Beuselinghen \ijn, et un autre opuscule (pp. îi-58) :

I.-I. Stampioenu Vervolgh Op \ijn Reden-maetigh Bewijs, tfaer tnede betoont wordt, dat den Regel Fol. 25 in het Boeck, ghenaemt den Nieu- iven-Stel-Regel, van sich selven bestandigh is (in-4). I' donnait en même temps la copie d'une lettre aux Professeurs de Mathématique de l'Uni- versité de Leyde, Gool et Schooten, datée de La Haye, 8 février 1640.

Page 43, 1. 8. — Jacques de Valois, Ecossais, Trésorier général de France en Dauphiné, et Intendant de la maison de M. le Comte de Sault. Ainsi l'appelle J.-B. Morin dans son opuscule cité t. I, p. 291, éclaircis- sement de p. 289, 1. 2 : Lettres escrites au S' Morin par les plus célèbres Astronomes de France, approuuans son inuention des longitudes (Paris, Morin et Libert, i635). C'était aussi un ami de Gassend, avec qui il fît des observations astronomiques. Il écrivait encore à Mersenne, de Grenoble, le II oct. 1643 : « Je lis le Père Fournier sur ses obseruations et sur la » longitude, et trouve qu'il a raison... Le liure est bon et curieux. » [Bibl. Nat., MS. fr. n. a. 6206, p. 32i.j

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