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582 Correspondance.

m'auiez mandé auoir eu la fleure; & l'en euffe eu en- core plus de peur, finon que iauois receu depuis vne letre de vous, ou vous n'en parliez point.

l'ay maintenant receu les 2 liures des iardins ' ; il V a enuiron vn mois que M' de Zuvlichem menuova 5 le premier, qu'il me mandoit n'auoir pu retrouuer plutoft entre les liures de M' le Prince; ^^ l'autre ei\ auiTy arriué par mer depuis 8 iours. le vous en re- mercie très humblement.

Tay receu aulTv, depuis j ou 4 iours, par M' de 10 Zuvlichem, les dialogues c/c Mundn^^, que iay parcou- rus, le iuge que Tautheur a beaucoup d efprit, & il a diuerfes chofes, principalement en ce qui regarde la Metaphyfique, dont ie fuis d'accord auec luy; mais il en a auffy beaucoup d'autres, ou nous différons toto i5 cœlo, comme généralement en tout ce qui regarde le flux de la mer ^5: les mouuemens des planètes. Au refle, iay rougi en lifant vn endroit ou il a fait mètre mon nom a la marge ; car il y parle de moy beaucoup plus auantageufement que ie ne mérite. le vous prie, 20 fi vous le voyez, de luy faire compliment pour cela de ma part, & que ie le remercie très humblement de l'exemplaire que iay receu, au moins fl c'eft luy qui me Tenuove, car vous ne me Fauez point mandé.

le fuis extrêmement marry de la nouuelle que vous 25 m'aprenez de Monfleur d'igby, qu'il efl; areflié par le Parlement d'Angleterre; car les affaires de ce royaume la vont fort mal.

L'ami auquel iauois enuoyé la letre ou vous me

a. Cf. ci-avant p. j^bo, note a.

b. Voir ci-avant p. 378, 1. ro-i 1.

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