Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/609

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1, 32S. CCXC. — 7 Décembre 1642. ^97

plufieurs n'entendent pas mes Méditations, puifque mefme Monfieur de Beaune y a de la difficulté; car i'eflime extrêmement fon efprit; & encore qu'on les entendift, ie croirois eftre iniufte, û ie defirois qu'on 5 les aprouuaft auant qu'on fçache comment elles fe- ront receuës du public; ou bien qu'on fe declaraft pour ma Philofophie, auant que de l'auoir toute vûë & entendue. Ce nefl pas cette faueur là que ie de- mande, mais feulement qu'on s'abllienne de blafmer

10 ce qu'on n'entend pas, & fi on a quelque chofe à dire contre mes écrits ou contre moy, qu'on me la veuille dire à moy-mefme, plutoft que d en médire en mon abfence & y employer des moyens, qui ne peuuent tourner qu'à la honte & à la confufion de ceux qui s'en

i5 feruent^

CCXC.

Descartes a Mersenne.

Endcgccst, 7 décembre 1642.

Texte de la Copie Boncompagni, f" 48 v. Variantes du texte de Clerselier, tome II, lettre 109, p. 3ii-5i4.

La 48' de la collection La Hire, le h" {42) du classement de dam Poirier.

Mon Reuerend Père, le ne fuis pas marry d'auoir apris des nouuelles de

a. « La lettre 1 16 finit icy. » {Inst.) En marge de Falinca suivant, on lit cette note : « Autre lettre posicricurc. » En effet, elle renvoie à un passage des Principes, publiés en 1644.

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