Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/632

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��Correspondance.

��II, 543-544.

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��gueur d Vn pied. Puis DB reprefente la féconde mi- nute, BC la viteffe de l'eau en cette féconde minute,

qui efl double de la précédente, & Tefpace DECB le chemin, qui eft triple du précèdent. Et on y peut auffi remarquer que, fi cette goutte d'eau continuoit à fe mouuoir vers quelqu'autre collé, auec la viteffe qu'elle a ac- quife par fa defcente d'vn pied de haut pendant la première mi- nute, fans que la pefanteur luy aidaft après cela, elle, feroit pendant vne minute le chemin reprefente par le redangle DEFB, qui eft de deux pieds. Mais fi elle continuoit à fe mouuoir pendant deux minutes, auec la viteffe qu'elle aacquife en defcendant de quatre pieds, elle feroit le chemin reprefente par le rectangle A BCG, qui eft de huit pieds.

|De plus, ie confidere que, puis qu'vne goûte d'eau, après eftre defcenduë quatre pieds, a le double de la viteffe quelle a, n'eftant defcenduë que d'vn pied, l'eau qui fort par B du tuyau A B, en doit fortir deux fois auffi vifte, quand il eft tout plein, que quand il n'eft plein que iufques à F. Car il n'y a point de doute que les premières goûtes de cette eau ne fortent auffi vifte que les fuiuantes, pourueu qu'on fuppofe que le tuyau demeure toufiours cependant également plein. Et fi on prend garde que, lors que l'eau fort de ce tuyau par le trou B, il neft pas befoin que toute celle qu'il contient fe meuue pour ce fuiet, mais feulement que toutes les goûtes qui compofent vn petit cylindre.

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