Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/448

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��Correspondance.

��III, 6j:'-6î4.

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��ralleles, lors qu ils entrent dans l'œil, & non point conuergente.s, pour rendre la vifion diftincte; d'où il fuit que, fi le verre conuexe AB fait que les rayons qui viennent du point D foient conuergentcs & s'affemblent au point C. l'œil, citant mis au point C, ne pourra 5

voir distinctement l'obiet mis au point D. Mais ce mefme verre qui fait que les rayons qui viennent du point D s'af- femblent au point C, fait auffî 10 que ceux qui viennent d'vn autre point plus proche, par exemple, du point E, font paral- lèles, ou diuergens, lors qu'ils entrent dans l'œil mis au point 1 5 C, non pas exactement comme ils doiuent eftre en venant tous d'vn mefme point, mais auec li peu de différence qu'elle n'eft aucunement fenfibie. C eft 20 pourquoy l'obiet eftant mis au point E pourra eftre veu aflez diftin&ement par l'œil C ; et mefme l'obiet eftant au point D pourra'eftre veu par l'œil mis au point F ; de forte que, û on met l'obiet vn 25 peu plus proche de ce verre, comme vers E, ou bien qu'on en recule l'œil vn peu dauantage, comme vers F, alors les rayons qu'il enuoyera* vers l'œil de chaque point, feront à peu prés parallèles, ou bien diuergentes, non pas a la vérité comme s'ils venoient exactement 3o d'vn mefme point ; mais il s'en faudra fi peu, que

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