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Il m'a fallu rire auffi en voyant fa conclufion 8 , en laquelle il menace ma Géométrie, & ce que i'ay écrit contre Ariftarque; car-il m'a fait fouuenir de- rechef du Capitan, qui, après auoir efté berné & 5 fouffleté d'vne pantoufle, ne laiffe pas de continuer fes rodomontades, & demeure toufiours victorieux & inuincible.
La première preuue qu'il a fait de fes armes contre moy, fut lors qu'il voulut b maintenir vne règle ad
10 inueniendam maximam, dans laquelle i'auois dit qu'il manquoit quelque chofe; & il y reùflit fi mal, que Monfieur de Fermât, qui eftoit autheur de cette règle, témoigna le defauoùer, en inférant adroitement dans fa Réponfe les chofes que i'auois dit manquer à fa
1 5 règle c .
La féconde fut lors qu'il penfoit auoir trouué vne omiffion & vne faute dans ma Géométrie, & que ie fis voir tres-clairement qu'il fe trompoit dans l'vn & dans l'autre d .
ao le puis mettre pour la troifiéme vn grand nombre de queftions de Géométrie que vous m'enuoyaftes par après, de fa part, de toutes lefquelles ie vous r'enuoyay
3 l'Ariftarque. — 4 qui] le- faite. — g fut] ce fut. — 17 &
quel. — 4-5 berné. . . pantoufle] que ie] où ie luy. — 22 r'en-
battu. — 6 rodemontades. — uoyay] enuoyay. 8 preuue de fes armes qu'il a
a. Page 507, 1. 27.
b. Dans l'Ecrit perdu, composé par Robervalet Etienne Pascal, en fé- vrier i6?8. Voir t. II, p. 1, prolégomène de la lettre CX. — Pour toute cette fin de lettre, comparer, t. IV, la page 3o3 ci-avant.
c. Voir t. II, p. 176, 1. 23.
d. Voir t. II, p. 114, 1. 1 (attaque de Roberval), et p. 1 56- 157 (réponse de Descartes).
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