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��Correspondance.

��altéra, multù priore auctior, (Hagae-Comitum, ex typographià Adriani Vlacq.). Elle porte, en effet, comme sous-titre : Poematum libri XIV, au lieu de : libri XI, et les trois nouveaux livres de poésies sont naturelle- ment postérieurs à l'été de 1644.

Parmi les poésies de 1644- 1645, on en trouve une sur le Cogito, ergo sum, qui semble dater de la fin do 1644 (p. 33i-3?2 de la 2* édit.). La voici tout au long :

« Ad Renatum Carteshun, cujus hoc Axioma

» Ego cogito, ergo sum. »

« Ncquit tuus non esse, qui te cogitât,

» Quod es, stupendum veritatis vindicem;

» Qui verba damnas fraudulenii commatis,

» Fucum scholarum, futiles praestigias

» Inaniarajtn, splendidas inscitioe

» Larvas, et omnem saeculi histrioniam ;

» Qui rébus instas, qui quod est quid sit doces.

» Non quod videri possit aut pravè solet ;

» Qui sic per imas inttmarum partium

» Graderis latebras, ut quod est densissimum

« Patcre rari retis instar feceris,

r, Quid retis? angustissimas angustias

» Rei creatae feceris luam Stoam,

n Prx quâ Stagine sordet ambulaiio.

» At sic, Amice, ego cogito, ergo sum

» Titus » C. H. »

Parmi les poésies de 1648, en voici une encore sur la physique carté- sienne (Ib. p. 367; :

« De Physica Cartesiana, quœ corpora in particulas resolvit »

« Detumeat, cui forte gênas vesica scieinli

» Grammatico tendit torva supercilio; ■•> Detumeat, faelusque puer, si scire laborat

» Maxima, di5cat humi repère per niinima. » Eccc novae fons Grammaticcs : Oratio constat

n Partibus, at rerum corpora partteulis. »

Enfin, parmi les poésies de 1649, se trouvent deux pièces de vers sur un portrait et sur le nom de Descartes, que nous donnerons ci-après, à propos d'une lettre de Schooten à Descartes du 10 mars 1649; et parmi celles de i65o, deux autres sur la mort du philosophe, que nous donnerons également.

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