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��Correspondance. m. 58 7 .

��devait mourir le 25 octobre 1647, sans avoir jamais, autant que nous sachions jusqu'à présent, entamé ces relations.

L.& dernière mention de Descartes, dans la correspondance de Mersenne et de Torricellij se trouve dans une lettre du Minime datée du 8 dé- cembre 1646 (Ib., p. 439) :

« Sumus iam in examinando centro percussionis in omnibus corpo- » ribus suspensis et vibratis, propter quod centrum ingens est contro- » uersia inter illustrem Cartesium et Roberuallum, quam postea tecum, » si desideras, communicabo, vbi rinita t'uerit. »

��CDLXXVI bis.

Descartes a [Huygens]. [ ' 646 ?]

Texte de Clerselier, tome III, lettre 104, p. 587-588.

« A Monsieur '" », dit Clerselier, sans donner de nom ni de date. On en est réduit aux conjectures suivantes. Le destinataire serait Huygens, à qui est peut-être déjà adressée la lettre précédente dans l'édition Clerselier {voir notre tome I, p. 18). Descartes écrit, en effet, à un ami dont l'unique fille, toute jeune encore (p. 6jp, l. 6), en était à ses débuts comme musicienne. Or Huygens avait une fille appelée Suzanne, comme sa mère), née à La Haye le i3 mars i63~ [voir t. I, p. 3-4, éclaircissement), pour laquelle justement il demanda en France, Vannée 1646, un maître à chanter; Thomas Gobert, « maître de la chapelle du roi très-chrétien », lui écrivit de Paris, à ce sujet, le 1 y juillet et le 25 novembre 1646, lui proposant un sieur Avril (Correspondance et Œuvre musicales de Constantin Huygens, publiées par Jonckbloet et Land, Leyde, 1882, pp. xxvin, ccxv et ccxvtl). On peut conjecturer que, cette même année 1646, la fillette n'ayant que neuf ans, son père aura consulté Descartes pour une êpinelte à fabriquer dans la perfection.

Monfieur,

le ne receus voltre dernière que lundy matin, vne heure après auoir enuové celle que ie vous écriuis

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