CCCXXXVII. — 15 Janvier 1644. 81
Il me femble que le Redorât de mon aduerfaire ne luy peut gueres aider ; car il n'y a point d'apparence que les lettres, ou on fe plaint diredement de luy, foient mifes entre fes mains, ni par confequent qu'il 5 puiffe empefcher qu'elles ne foient veues ; & ceux qui m'ont affeuré, que i'aurois iuftice, ont bien fceu qu'il eft Redeur 3 , & que c'eft aux Profefleurs a con- noiftre de fa caufe, & toutefois ils n'y ont pas fait de difficulté.
10 le croy qu'il importe beaucoup que M r Aldringa efcriue, auec M r l'Amb(afïadeur); car il leur pourra tefmoigner qu'on prend l'affaire a cœur. Et afin qu'il ne femble pas que ma caufe foit peu fauorable, d'au- tant qu'on iuge, a l'abord, que c'eft vne vengeance
i5 que ie demande, ie feray bien aife qu'on fâche que mon intention n'eft pas de faire aucun mal a Schoock, mais feulement de me deliurer des perfecutions d'Vtrecht, de la continuation defquelles ie fuis encore tous les iours menafîé, de la part des Voetius; & ie
20 ne voy point d'autre moyen pour les faire cefTer, qu'en contraignant Schoock a dire la vérité, ou bien a eftre condamné. I'obmets les complimens ; car ce que ie vous dois, eft au delà de toute expreffion. Et ie fuis, M r , &c...
a5 Du Hoef, le 1 $ e Ianuier 1644.
le vous laifle la peine de cacheter, s'il vous plaift, les enclofes.
a. Voir ci-avant p. 76, note a.
Correspondance. IV. 11
I39G04-
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