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m, 585. Additions. 549

& aufîi en quelques autres endroits, ainfi que rapporte vollre Kirkerus% eftoit feulement vne queflion de fait, & que la Philofophie n'y auoit pas grand droit.

CCCLXI ter.

Descartes a ***

[1644?]

Texte de Clerselier, tome III, lettre io3, p. SSS-SSj.

Clerselier donne ce texte comme la suite d'une lettre que nous avons donnée ci-avant, tome I, lettre IX, p. ig-2i . 'L'exemplaire de l'Ins- titut indique d'ailleurs en marge que c'est une autre lettre. On ne sait à qui elle est adressée, ni même si c'est une seule lettre, ou plusieurs fragments mis bout à bout. Quant à la date, le premier alinéa est postérieur à la rédaction des Principes, mais non peut-être à leur publication : autrement le correspondant de Descartes l'aurait connue, et ne signalerait pas au philosophe un texte d'Aristote que celui-ci avait précisément cité; cet alinéa pourrait donc être de 1644 [pre- mière inoitié de l'année). Le second reproduit les mêmes appréhen- sions que la lettre CCXXII bis ci-avant, p. 544, au sujet du mouve- ment de la terre. Le troisième revient sur une question déjà traitée par Descartes en 16S4 et i636; mais tandis qu'en ce temps-là il parlait de la matière subtile comme d'un secret à lui, qu'il ne faisait connaître qu'à quelques-uns, il en parle ci-dessous comme d'une chose bien connue de son correspondant ; il se pourrait donc qu'il eut repro- duit en 1644 ses propres explications de huit à dix ans auparavant. Enfin le dernier alinéa se rapporte aux règles de la communication des mouvements, et renvoie à un texte précédent, qui nous est inconnu. Comme destinataire, on peut penser à un Jésuite s' occupant de phy- sique, par exemple, le P. Noël.

l'ay efté rauy de voir, par la lettre que vous m'auez 5 fait l'honneur de m'écrire, que vous me confeillez de

a Cf. t. III, éclaircissements, p. 52 et p. 524.

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