Page:Deville - Arnoldiana.djvu/16

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Elle était vive, étourdie, et hasardait toutes les idées qui se présentaient à son imagination. La plupart de ses bons mots ont le ton de fille, mais d’une fille de beaucoup d’esprit. Dans la quantité des plaisanteries qu’elle se permettait il se rencontrait souvent des saillies heureuses qui faisaient oublier les mauvaises : la coterie qui se rassemblait chez elle les recueillait avec avidité, et les publiait avec complaisance.

Sophie Arnould remplaça dans le département des bons mots la célèbre Caitou, qui mourut en