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Page:Deville - Arnoldiana.djvu/17

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1770 pensionnaire de l’Opéra. Cette chanteuse avait un talent médiocre, mais elle s’était acquis une grande considération entre ses camarades par ses saillies ingénieuses, dont quelques-unes ont été rédigées en apophtegmes, ont fait proverbes, et sont consignées dans un ouvrage intitulé le Code lyrique.

Quelqu’un disait que Mlle Arnould avait son esprit en argent comptant : — C’est dommage, reprit-on, qu’elle le mette en petite monnaie. — Quoi qu’il en soit, peu de femmes ont eu la répartie aussi vive que cette charmante actrice.