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Page:Deville - Arnoldiana.djvu/18

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Ses bons mots sont très-nombreux, et chacun s’est plu à les répéter, mais en voyageant ils s’altéraient, ils changeaient de maîtres ; beaucoup de gens se sont parés de ses dépouilles : au surplus on n’emprunte qu’aux riches.

Fontenelle a dit : «Lorsque je me permets quelque plaisanterie un peu libre les jeunes filles et les sots ne m’entendent point. » Sophie Arnould n’eût osé donner cette excuse, car la gaze dont elle voilait ses gaillardises était quelquefois si légère qu’on devinait aisément ce qu’elle voulait déguiser.

Nous avons écarté de cet opus-