Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/447

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

était un de ses bons amis, d’autant plus qu’il se prétendit sûr de l’avoir déjà vu, et nous déclarâmes la chose très probable.

Je voulais principalement consulter Traddles sur la manière d’utiliser quelques heures de la journée en sténographiant les débats du Parlement pour un journal quotidien. Traddles m’apprit, comme résultat de sa propre expérience, que sauf de rares exceptions, l’art de sténographier était un art dont la difficulté équivalait à l’acquisition de six langues, et qu’il exigeait des années entières d’un exercice persévérant.

« — Bien obligé, Traddles, lui dis-je, « je commencerai demain. »

Traddles fut un peu surpris d’une pareille déclaration :

« — Mon cher Copperfield, » reprit-il, « je n’aurais pu croire que vous eussiez un caractère si résolu.

» — J’achèterai, » dis-je, « un livre élémentaire, et m’exercerai à l’audience des Doctors’ Commons. J’espère donc en venir à bout. Passons maintenant à un autre sujet : Que pourrait faire M. Dick.

» — Voyez-vous, M. Traddles, » ajouta celui-ci, « si je pouvais seulement m’y exer-