Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/70

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» Voici la dernière communication que vous recevrez jamais, mon cher Copperfield.

» De
» Ce
xxx» Pauvre
xxxxxxxxxx» Proscrit.
decepauvre» Wilkins Micawber. »

Je fus si affecté par cette lettre déchirante, que je courus immédiatement au petit hôtel pour y porter quelques paroles de consolation à Mrs Micawber avant de me rendre chez le Dr Strong ; mais, en chemin, je rencontrai la diligence de Londres avec M. et Mrs Micawber sur l’impériale, M. Micawber, la personnification de la félicité tranquille, souriant à la conversation de Mrs Micawber et mangeant des noix. Le goulot d’une bouteille sortait de sa poche sur la poitrine. Comme ils ne m’aperçurent pas, je pensai, toute réflexion faite, que je ferais mieux de ne pas les voir. Je pris donc la direction du pensionnat avec un poids de moins sur le cœur, n’étant pas fâché non plus que ces bons amis fussent partis… Je les aimais toujours cependant.


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