Page:Dickens - L'embranchement de Mugby, 1879.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il revint en réalité à la station de Mugby. C’était bien le meilleur endroit qu’il pût choisir pour y établir sa résidence, pour être bon enfin à son prochain et à lui-même, pour embellir la vie de Phœbé, pour que Béatrice pût venir lui enseigner la musique. C’était le meilleur endroit possible pour pouvoir emprunter parfois Polly à ses parents, pour fréquenter à volonté avec sa gentille petite amie toutes sortes de gens agréables, et pour aller, dans son intéressante compagnie, visiter toutes sortes de choses dont son vif esprit saurait à coup sûr tirer profit.

Il s’y installa donc définitivement, et comme sa demeure était située sur une éminence, en vue de la maison de l’aimable malade et d’où Phœbé et lui, alors même qu’une distance matérielle les séparait, pouvaient se rapprocher par d’affectueux signaux, on dira en finissant ce long récit et en empruntant le langage que la petite Polly eût pu employer sans irrévérence :

Le vieux Barbox, jadis, vivait sur le coteau,
Et s’il n’est pas défunt, il est encor là-haut.


FIN




Paris. — Imprimerie P. Mouillot, 13 quai Voltaire — 15076