Page:Dickens - L'embranchement de Mugby, 1879.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’EMBRANCHEMENT

DE  MUGBY



I


« Monsieur l’employé ! où sommes-nous donc ?

— À l’embranchement de Mugby, monsieur.

— Il est bien éventé, ce me semble ?

— Oh ! oui, monsieur, il l’est beaucoup en général.

— La nuit est-elle encore pluvieuse ?

— Oui, il pleut à verse.

— Ouvrez-moi la porte, je veux descendre.

— Vous avez trois minutes d’arrêt, » dit l’employé tout ruisselant d’eau, en regardant à la lueur de sa lanterne le cadran de sa montre qui semblait avoir pleuré, tant il était inondé de gouttes de pluie.

« Trois minutes ! un peu plus, je pense, répondit le voyageur, car je ne continue pas.