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les mêmes moUfs géoméLriques reclilignes que l’époque néolilhique, mais ils sont peints au lieu d’être incisés (lig. T^Mll’. I^e lour semble entrer en usage. — Dans le minoen primitif II (qui correspond aux earlij ininonn II et /// de la classification d’Evans), on voil apparaître les motifs géométriques curvilignes,
on parliculier celle forme primitive de la spirale que cons t i tuen t des cercles réunispardes tangentes. Le tour est dé- couvert. Du- rant tout le minoen pri- mitif le décor
Fip. T2 :i :>. - l’oliTH. |H.ly,-l,rom,. ,1,. Ka,.,.in-s.
est également peint en noir sur fond clair et en lilanc sur fond noir. Minoen ntoi/en. — Celte période- est caractérisée par le développement de la polychromie et par la nalure essentiellement décorative de la peinture. Le minoen moyen I est une époque de transition entre le minoen primitif et le minoen moyen ; on fait l’essai de la polychromie ; les motifs curvilignes achèvent de se constituer. Le minoen moyen H (appelé aussi époque de
Kamarès) marque l’apogée de la polychromie fig. 72o2j ■’. Les couleurs orange, rouge, cramoisi, jaune, sont em- ployéesen plus du blanc et du noir. Enmémetemps qu’aux motifsgéomélr iqi.es, on recourt aux motifs végétaux, mais traités d’une façon toute décorative ; on les combine avec les motifs géométriques, on les dispose et on les teinte sansaucun souci de la réalité ; on se préoccupe seulement (le créer des alliances har- monieuses de lignes et de couleurs. Bien que la pein- ture noire sur fond clair per- siste, la peinture claire sur fond noir est de beaucoup la plus répandue. A cette épo- que la technique de la fabri- cation atteint une grande perfection, et les vases sont souvent remarquables par l’extrême minceur des parois. J/inoen tardif. — Durant cette dernière époque de la céramique Cretoise, la technique de Kamarès (c’est-à-dire le décor polychrome sur fond noir) dure encore, mais l’emploi en est rare et l’exécution des vases ainsi déco- rés devient grossière. La polychromie décline et dispa- raît peu à peu. Pendant le minoen tardif I fqui corres- pond au middie minocin ///,■[ au laleminoan /d’Rvans’
I l.a fig. 7251 daprès^oii/n. lielLtUid. I90i ;, pi. ix. n" i. — 2 Ci. D. Markonzio, Jo«m. hell. slud. I !i06.p. m. - 3 I. ;, fig. T2-.i .l’apri-s Edilh Hall, The decornlh’e art ofCrett, f.i,n’i = Di.ssaud, f ;. i7 ;sa(. piV/ii». lig. I S. — 4 La (ig. 723a d’après Ediih Hall. op. I. pi. 11. - j Cf. en dernier lieu Haljidakjs. Mh. .Uill. 191 S. p. i7. Pour le mtcénien en génf.al, FurlwaeugKi-l.oeschckc, Myktnischr asen ; résnmé dans Wallers-Bircli, I, p. 26a. — 6 |.a flï. 725 f d’après fVrrol. HM. de fart, VI, p. 926, fig. 466. — 7 La fig. 7J-,3 d’apiè ? Peirol, op. l. VI. p. 9.1 :1, fig. 493. — 8 l’our les trouvailles de vases crélois hors de Crèle cf. l’élude
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on peint encore en blanc sur fond noir, puis la peinture noire sur fond clair l’emporte et reste presque seule en usage. Ce qui caractérise cette période, c’est l’appari- tion du style naturaliste. Les motifs végétaux (plan- tes, lleurs) révèlent une observation attentive de la réalité, dont l’artiste met tous ses soins à reproduire la souplesse et la grâce ; les motifs marins (poissons, mollus- ques, coquillages) son aussi très usités et traités de façon vraiment vivante. — Dans le minoen tardif II (appelé aussi sfi/le du Palais), on emploie les mêmes motifs, mais ils subissent une stylisation qui en accroît l’effet déco- ratif, quoiqu’elle leur enlève de la vigueur et de la fraî- cheur. Les vases de cette époque sont surtout de grandes amphores, auxquellescedécors’adapte, d’ailleurs, parfai- tement (lig. 7 :253) ’. Outre les vases, la production céra- mique comprend un grand nombre de beaux sarco- phages en terre cuite peinte, couverts d’ornements, de poissons d’oiseaux, etc. [sarcophagus, fig. èOi)9].— Enfin le minoen tardif III ’• (ou mycénien) conserve les motifs végétaux et marins (fig. 723i) auxquels s’ajoutent des motifs animaux (oiseaux, et des motifs géométriques curvilignes ; les motifs empruntés à la nature sont encore plus simplifiés et stylisés que dans le minoen tardif II ; l’exécution est souvent défectueuse et hâtive. Une des formes les plus employées à ce moment est l’am- phore dite à étrier, vase muni dune anse plate et d’un gou- lot adaptés tousdeux sur sa partie supérieure (tig. 7253) ^ L’Iiistoire de l’industrie céramique dans le reste des pays grecs est celle de leur conquête progres- sive par l’industrie Cre- toise *. Naturellement celte conquête s’opéra avec plus de rapidili dans les régions voisi- nes, fut plus lente dans les pays lointains, mais, A l’époque du minoen tardif m, saufdans quel- ques contrées reculées, elle était accomplie. Voyons comment se réalisa cette unification des styles. La Crète étant la seule contrée où soit sûrement attestée l’existence d’un âge néolithique, ce qui suit ne concerne que l’époque du cuivre et du bronze.
Crjdades. — On trouve d’abord dans les Cyclades ", comme en Crète, une poterie à décor géométrique incisé
deRcrsinger. — ’Jf :!. pour Amorgos : Damnilor, Mh.Milt. lartli, p. 31 ; poiirAmor- gos et l’aros : Tsotintas, ’£ = . !j. :,. 180s, p. 132 ; pour Siplinos cl Syros. rti(/. 1899. p. 84 ; Kahrstcdt, Atk. A/itt. 1913, p. 148 et s<|. : pour Tlii^ia : Perrot- l’.hipiM, Hiat. de l’art, VI, p. 135 sq. ; 905 s(|. : Oumonl-Cliaplain, Céramiques de Il Grdce propre, I, p. 19 : lliiler von (jârtriiigcn, Tl,ern. III. p. 41 : pour Alèios, Edgar. Exearat. al Phi/lakopi in Mei.s- p. su ; tlawliins-Dro^p, Urit. sc/i. Ann. 1910-11, p. 9. Résumé sommaire dans Dussaud. Civilisations préhdléniques p. 86. ’
Fig. 7235. _ ase a ell
