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DE LA GRAlfJAlR.E FRANCAISE.

XX Ill

(,Éerit, nclutè, ne changent pu, quoi<1ne, J_e régime s~it singul.ie_r ou plariel, masculin on rCminÎI, parce que ce rcgune t~t ap1·es 1~. p _arllctpe.) ttd,wrque. -

On dit s3ns faire accorde1· : [.es 1.’l'r !u.s ’I"~ ~ as entendu louer, /u •t’ict.S que j’tâ résolu tl’iPilcr : 9ur o•u_t pa.s 1c1 le n,g,~1~ dc :s p :u·. li. ’.vs cn/tndu résolu mais d..-, io6nitU.s &u1unts, louer, en/cr. Poua· Clr-

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conoaitre si le régime dé1>f’nd do putic~P :’, i ant ,·01r s1 oo ~eut_ ~ et~ . •· ~ ~ ,.. régime irumêdi ;itement après le i :-aruc,pe. On oe peut p3s du·e 1c1,J nt ’Il

,nttndu lts 1 !trtus, lai résolu lrs · ? ·1ces. 1

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Remarques 111r des participts d’autres wrlus. L<·, participes p :111.Sés de, ,-erbes réci11ro<JUC ! sont sujets à la ,m~~e règle ,

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uc ceux clt>J ,•~rbcJ réBécbis. ll faot cherche,· d’abord et s’a.»nl’er s1 le pronuru qui les pricr<le tn est le 1·églme diretl on tndirt~t . D~ns le premier c :u, Je

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,artitipe .s’accorde ; dans Je second tas, il est mvanablc. bUPLES ; - Crs deuz femmts 1e sont battues. Cu Jeu$ hommes se sont dit dts inj11ru.

J"os po.rtnles , :f mes .saurs se so11t trou,•ées ensemble cm spectacle, cl se sont plu en .se 1.· oya1J/.

Jls se .sonJ succédé.... ; rlle.s .se sont parlé, ctt. Dans les verbe.t pronominaux qni ont nne signi6c3tion passive, l’accord de Je,1r participe passé suit la règle du participe passé do verbe /Ire, c’est• à-dire, !1’3ccorde a,·ec lt : sujet. A .in !Ji dans ces phr :si,es, ces denréu se so1tt l,i"n ,·endue), le p :u1icipc 1’<' !1ldues s’accorde avec le .sujet, qui est denries, parce qu’on peut dire ces denrùs ont ité bitn 1.~ uduts. n en est de mêwe d,s phrases suÏ•antcs :

C,1 offnirts se sont traitées ( ont été tr3ities ). ùs cordes Je cette harpe se so11t làtbéc.s : ( ont été lâchées). Ur enntmis se sont emparés d’une position avantageuse ( ont été mis en p<>$ffMion d’une position avantagenso, etc. ) . C<tte femmr s’rst aperçue, ees l,o,nmu se sont aperçu.s : de... ( elle a été frappée, ib ont été frappés de la perception de... ) . Ellt.s u sont &OU°eoues, repenties ( elles ont été atteintc- .s da sonveuir, toncheu du roptntir ).

Elk, se 10111 ploes dans ce 6os9uct ( elle, ont été remplies de plaisir dans ee bo,qoet).

Du participe passé s11i11i àun 1, :erbc à fù,f,11itif. Quand le participe passé est suivi d’an verbe à l’infinitif, le réG""De qa.i prêctde le$ deux verbes devient ou pcot être le régiu1e de ce pat’ticipc, oa ctlui du verbe.

Si le régime qui prccède le, deux "t"trbe.’i est <lépcnda,,t du participe passe, le par1icipe est déclinaLie et Joit s’accorder avec le régime ; n1 :•is ai ce r~imc ~t celui du verbe à l’iofinitif, le particire 1·es1e indêdinable. On ittt a~soré que lt régime qui précède les dtu.x "t’l'Ùes devient celui du participe pus~, lorsqu’on peut ploc-cr ce régime a.pn :-s le p3r-ticipc, et changer l1.n6.ni1if qui suit eo participe prê3ent, on bien en uo impalfait prêcéctê do pronoru ttlatif qui, ou prouom 1·el :Hif ’l'"’· Ex.f11PL !.S : -Dans la femme que j’ai entendue clut11lr1· ( qui cùau1 :.it), le p :1rtiripe se dêcline ; mais dans cet auu-e exemple, ra,-idte ’l"e j’ni en• t endu c/umtc,· ( qu’on chantait), il reste im·.iriaLle. D’apres ces priocipes il faut écrire :

[,a ftmmc 9ue j’ai ’ll pti11drc ( qu1on peignait). La femme j’ai ,ue peind,-, ( qui peigna ;,).

!}ans le prtmi~r exempla, on s’opel’< :c>it facilement qnc c’est nne femme 

qm sert de modde pour être peinte ; et, doms le .stcond, que c’est une femme q·ui tst dlr.-mème en .action de peiodrc. On èc,·ir :1 é ;alemeot,jc l’ai ,•uetnlrtr,je tni "ne passer ; et au pJnriel, en pa1 tant Je 1,tu~ic :urs, je les ai Vûes tnlrcr I je les ni vues passer. Il en Mra <le wè111c cle tous les participc.5 joints à de.9 inlinitifs qoi 50ot , ·erhes nf’utres.

Le ~tcond ,·erl>e à l’inflnitif est qnelqnefois sons--entendn, et cepenJant le participe suit encore la ru~me regle que quand ce ° Crbe à l’io.t.initif se trou’e e.1primè.

. E’-u1rus • - _Je lui ai rendu tous lu sen•iccs que j’ai d, ; (tendre). J,..ous lm a,·ons accorde toutes lesfac·eurs que nous m•ons pu ( :iccorder). Dans te$ phrases on soos--enteml les ’erbC$ rendre, accorder · et c’est à ces yerbes qoe le rigii ::ne doit s.e rapporter.

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Du partidpe passé tnll’e rleu ;r qnc.

~and lt. pirtic.ipe p~s.së est p !act• entre Jeux que, le premier que n’est poi ?t le ~egune du par1tc1pe, iuats du Ytrhc qui suit ; et alors le participe est mvar1. :1Lle.

.Ext•rt’l : : . - Lt1 ,notifs 9tu l’OUS nve ; pem :é que j’approuvais. Les sc,encts_ ab~tra,ks 9tut tYJus n’m•et. pas 1·oulu que j’itudi< :tssc. Le P.1 em1,e_r 9r~e, dans ce.s deox phrases, est le régime de.s "erhu j’approm ·nu, J etud,as~•, et non des par1icipes pe11sé et t’(Ju/u qu’il prêcède. En tttonmant ce.s : phrases, cc sont lt.s motifs auz9utls vous 3l’e :t ptnsé qne je me renclnis ; et les sciences nuxquelles çous n’avez pas vou1u que je ru’ap• pliquasse.

De mèrnc il faut écrire le, phrases snh•anles : Le, peines que j’ai prévu que celle affai,-e wus donnerait ; les emban’lll que j’ai ~u 11ue 1,ous aviez.

C’est une cl,use que j’ai cru que 1-ous ltt’1iez. Du participe passé joint à rm inf,nitifpricédé d’une pripositivn. Lorsque l’infinitif qni suit le participe paa.aé c&t précédé d’une prt :p<>· sitioo , Je pronom rela1if qni est placé avant les deux verbes deviendr :1 le régime du participe pos.sê, dans le cas où l’on pourr.’.lit placer 3près ce par--- 1icipe le substaotjf qu.i est remplacé par le que l’tlatif. E. ;111111.PLU : -- Les soldat.s 9,,.on a forcê~ de marcher. L’lûstoire que je 1,•ou1 ai donnée à lire. La résolurio11 que 1"1US ave. : prise de rester ici. D :.011 ce& trois phrases, le que relatif est le régime do participe, parce qae les a oms qu’il rcmploce peuvent être rtporté.9 après Je participe : On a forci les soldrtu de marcher ; je 11ous ai donné t’l,istoire à lire ; ?.’OUS ,wc. : pris la rt’.solution de rester ici.

!fais si le substantif qui est remplacé p3r le <f"t relatif ne peut itre œis 

immédiatement après le participe, et qu’apl’ès l’inûnitif, alors c’est de cet infinitif que le que se trouve Je régime, et par coosêqoent le participe ne varie point.

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Ex.usrx.u : - Les meJu,-es que -i-ou, m’ai,e- ;- conseillé de prendre, et non pas con.seiUées. Le.s /ossts que /’011 a ordonné tle creuser I et nnn pas ordouoés, etc.

D :in.s CC$ deux. phrases et dans tontes les phrases pareme.s , le 9ue est le régime de l’in6uitif, et oon du participe, parce qu’on peut dfre : Yous m’avez conseillé de prendre des mesu,.es ; on a ordonné de creuser dts fossés, etc.

Des participe, fait et laissé.

Lorsqnc Je participe pa.s.sé et l’inf’iuitif qui I" soit sont deux mots in.sépa• rablc.s, t’t ne présentent qu’une .seule jclée à }’j,naginati.on, alors le pronom devient le résime des dcox. ’erbes, et le participe 1·cste invariable. Ex.a !’llt’Lts : ùs maisons que j’ai fuit construire, et •ion pas faite,. T. . .ts enfants que 1.•ou1 avez fait tombe,·, et nou pas faits. Dans ce.5 phrases et dans d’autrt :.5 pareilles, fait ne pent être séparé de l’infinitii qui Je :,uit. On ne peut pas dire, j’ai fait les maisons constrofre, vous avez f :1it les enfants 1ombei- ; mais, j’ai fait construire les u1aisons ; ,·ous avez {ait tornbcr les enfants.

Qnaod le participe lni,sti est sO Ï"Î d’un verbe actif à l’inûnilif, il dedent invo,r-iable, si le régiu1e qui précède les dcnx verbe$ e.st le régime du ,·t .a ·be à l’iuGuitif.

Ext111ru~. s : - Celle cabane que/ailaissê il~,·erlrop prè1 de mon jardi11. Cts d~u., :, hommrs se sor,l 1 :lis.sê ballrc.

On ne pOufl’ail p :is 11ire : j’ai laissé la cabane élever ; ces deux hommes ont laissé cox battre.

Le p :11 licipe laissi, snl•i d’nn verbe :1c1.if, peut quelqoefois ttrt. p1 ·écédé de son régime direct, comme si )’on disait, eu parlant <l’une mèl’e, on l’a laissée ( 1,•cuc mtffe) battre son enfaot, c’est•à-dire, on a lais~ !: eJle Lattre sou enfant : alor/ le par1icipe doit 5’accorder avec son régi1nc, q_ui e-5t mt’re. Qnelqocs grammairiens disent que le participe passé laissé et l’i11f’initi( qui le suit sont ég :i.lerneut deo.x mots in !iéparahles , et que par consêqaent laissé devant un inf’ioilif ne doit point v.’lrie1· ; mai.s H a été résolu iltpnis , pal’ l’é1Ude qu’on en a faite, et d’après les autorités modernes les plus respectables, qnc le participe passé laUsé, suivi d’un verbe neutre 3 J’iufloitH t <levait s· :iccorder a ’ec son régime t quaod il en est précédê. Ex.E :.1PL&s : -

lA clto1e 1ue i-ous ac•oz laissêe torrd~r. Celle femme tp1’on a laissêe mourir,

On pent di1·e : voos avei laissé la chose tomber ; on a. laiss.è ceue remme mourir ; donc le participe p3.SSé laissé et l’infinitif qni le suit n’étant pa.s deu.x rnots inséparables, le p :i.rtiripe doit s 1

acco1·de1· av-ec $On régime.

Du participe passé uni ,ui 1 :trbe avoir, cl précéde’ clu mol rn, Quaml le vcrhe a,•oir, qui accompagne ce participe passé e~t prêcêdé dn mot eu, le parùcipe est invariable, à 1.noius qu’il ne soit lui-mtn1e pr< :cédé d’u.n autre rêgime.

Ex..t.l !PLU : -Dans, Cisar a fait à lrri seul f’«iS d’t.xploits ’l"e les nuh’,•s 11’e,1 ont l,., le partfoipc est in,•ariable, parce qoc e11 êqulv :ul à de ct’ci, de ctla, et que ce pronom est 1011jours du singnlier et dn ma.scnlin. Mais si le participe est loi-même précédë d’un notre pronom qW en soit le a·égi.me direct, alots ce participe dena s’accorder :tve~ le norn dont lt~ pronom ùcnt la place.

Exr..Mrr.u :

lu faveurs que j’eo ai obtenues. Ul 1. · cngea11ee 9ue 1.. -ott.s. en ave : tiriti.

Dans ces deux r~en1ples le participe pass~ < :tant prècCdé do 9ut relatif, qui Ggnre le 1·égime dirtct, il doit s •~cco rder ayec son régime,