Page:Dictionnaire général de la langue française de François Raymond-T1-0-Introductions 01.djvu/36

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}(XIV

.r.JET HODE PARTICULIERE

,le ta "irgalc, entre trilmns cédez, oo. lu trihuns c(d1Jnl ; on même, par une snih : de comtruction, con.mis s’ohstinent, tribuns cèdent, etc. ? Lorlque J’apostrophe a ponr objet les 1nou de monsieur, madame, ma• demoiselle, le nom pa·oprc mtme, tous ce$ différents termes doivent ~lre tonjonrs entre den.,c. vi1-s :ules d :ms fa suito d’nne phrase. -Je ne pense pas, monsieur, qu’il en soit ainsi. - lb.is, madame, vous pouvez devjner.

— Non, mon cher Paul, je oe pourrai jamais sa.ivro ton avis, Lorsque celte 11po,trophc est présentée comme one espèce Je retour sur un antre individu I il fout cle même la virgule après ; car cette .sorle d’apos• trophe judirectc compol’te, comme la première, le mt :mtt isolement d :,n.s fo phrase.

— ?riais, qn.nnt à monsieur, jJ deviendra ntile de lni $OU1nettre. -

Cepend,nt, poor loi , il fant le bisser dans sA présomption. -

Néanmoins, pour celui•ci comme pour celui•lâ, on n’emploiera one le moins possible.

§ XI. Emploi de la 1,,irgule dans les entrec.oupures. Enfin, dans tontes le$ parties d’une phrase dont les entrecoupures pré• 1umtent one idée sép~rée, un sens individuel, il f3.ut placer ln virgule pour les tli !itioguer (rentre elles, et les diriger de maniêre à en former une ~pli• cation :,ensihle.

Rien u’êchappe à l’aucntion ; les mois sont expliqués, le sens est fixé, los difûcnltês ,ont cx.tminées, êclaircies, et la véritd t..’St répétée de plu.sieurs manièl·e,, jnsqu’à cc c1u’cllo &oit enteotlue, et tellement. sentie, qu,clle n’échappe j :imai.s à l’esprit.

-Souv-eut le.i v~ritables principes, qui doivent dirigcrdans la pratique, assurer les ~nccè,, étaient épat’S, isolé. :;, sonveot 3.$$0ciês à des en·eur,, à des prèjugés, ou noyés Jan.s des raisonnements arbitr.- .ires, des e~pllca1ions hypothëtiques, quelquefois 1ntconuus, et souvent :1ban<lonnés par ceux rnème 4ui les avaient donnés.

Oo voit qne, dans cette phrase, la virgule .suffit pour séparer le.s dâŒércntes expressions qoi .simulent un sens ; nulle part oo ne pourrait mettre one ponctuMion plus forte.

D. Pourquoi ne pourr :i.it-on placer une ponctuation plus forte dans cette phrase ?

R. Parce qae, à l’exception da point qni la termioe, cette pbr :ise n’e.st coroposéo que de partie.s qui, par leor union entre elles, tirent un &en& auqoel e.st a1t.achte la. dépendance Je tons les autre.s . D. Pent•on rencontrer des phtases où les se.o .s p,uliels soient encore plus nombrens. ?

R. Oui : il est inutile cl’en grossir ce traité, pal’ce que les m~mes rai .. sons qui ront admettre la vi.rg-nle dans one phrase à diverses coupures, e :r.h,tent pour nnc phrase plus compl.iquêe , c’c.st•à•clire, pour nue pbr.tse qui s-erait formée ùe quinze ou Î.ngt parties d.iffè,·e .ntes. D, Ne doit-on pas éviter, dans le style, d’orfr-ir iles phrases aot.si compliqué. . ?

R.L

1

autenr d’uo êcrit doit se rendre clair notant que possible, et chercher à t~glcr .soo st-yle sur u.oe composition facile, eo é·Îtaot )t. :S phrases trop longuc.s, el qni, étant divisées par une mnltituJe de sens• {inisscnt par p3riÙlre ob.scure.s, et devtni.r enuoyenses à lire. § XTT• .Emploi de la ’1 :irçule lorsque tlru~ conjonctions .sont rt’unies. D. Qu’observez.. vous lors.que deo.x ou trois conjonctions , ;e rencontrent Jans une phrase ?

R. n f.,ut cx :uoincr si les deux conjonctions peovcot accompagner le sen.s de la phrase, ou si l’une des deux peut se sëpar<’r de l’autre par un.e virgule.

D. Poorquoi croyez•,•ous qoe l’une des deux peut se separer par 1.1oe ,•irgole ?

R. Parce qu’il est pOMible que la première conjonction .soit en rapport a,çec un membre de pbras.e qui s’en troore dètachê pu uo auu·e iucident. D. Qnelle.s sont les conjonctions qui peu,•ent .>e tron,•er réunies .suinnt le sens d’une phr3se ?

B. Ce snnt, d lorsqu~ ; mniJ 9uar1d 1• mais comme ; ~l . après ; et si ; mais al’tml ; ca~ 4i_ : enfin quoi9ue ; 1~1ais pui~1ue ; car d ;s qu~ ; d’ailleurs quand ; tm nste s, ; si comme ; 1zcânmotns d~puu, etc. , cl<". D. Pourqr.oi f,aite ..voos des ol,servations snr ces conjonction, rèunie.s, d’aot. -. nt plus <{u’aucnne d’elles ne porte en tllt•ml :mc un sens, une peu,Ce l R. Parce qu’il en : :nu.si contraire à la pur-etê do lang ;ige , que ~u1rtpüble d’obscurité, de foire suivre sans 1’irgule deux conjonctions qui n’ont anrnn rapport entre elles, et dont la. première n’a do liaison qo’avee la pbr.ii>B que J :t seconde v.ient de couper

D. Quelles sont les circon,l :loces où la virgule est nfcessaire apN !s la pre-. mière conjonction ?

R. En voici qnelqnu exemp1es qui saffiront potlr donner ono idée de leur application à beaucoup d•autres ?

— Quelle serait notre conduite, si, lorsque nous pouvons réunir l’agréable à l’utile, noo.s ne faisions pa.s tous nos ertoru pour coo.se"er on ,î louable dessein

L’amitié est nn trésor bien rare ; car, comme l’a Jit nn aage, rien n’est plus commun qoe le nom, et plus rare qae Ja chose. -

D’aillenrs, qu3nd on peut sentir tous les avantages qne "ou, offre la leclure de.s bons onv1•3ges, il àcl·ait absurde de les nêgliger, et de s’en tenir à cen ;i. c1oi, p3raiss :.nt flatter davantage, ne servent qu,à J.ia1raire la raison, et à fam~ser le josf !ment.

Enfin, qooiqne le fait avaocé présente à l’ :rnditoire quelque app :arence Je réali1C, on oe peut nier de qnellc imprudence on hO rendrait coupahle, si l’on énonçait on jugernent précipité.

Cependant, dêi le montent qoe l’on fut instruit de.s événement.Ill malhen.. 1·eu1 dont tant de gens ont ité les victimes inforta.oée.s, on s’empre,~ de seconrir ccu ;e_ qni restaient encore ; et, comnle si l’on prévoyait cc qui de,•ait encol’e arriver, les précautioo.s, quoique un peu tardives, ne laiuèrcnt p :tS de r :,•ir à une mort certaine one douzaine d’indi•i<lus. Lo. ponctuation qui existe pour 6ép :irer les deux conjonctions dans ce.<1 exemple., est trè.s . .sensihle ; on n’3 p :i..s besoin de fo1.1rnir d’autre e.xplica- ~

tion.

D. Qne ponrriez.. vous m’observer encore au sujet de deux conjonctions réunic.5 ?

R. Toutes les (ois qn’aoe conjonction se trou,c d11,·aut une phrase dont le sens indfoatif tst dédoi L par un }>articipe acti( ou passif, et que etttc conjonction est eo rapport a’ec une phrase dont le par1icipe ,·icnt Je ln sépare1·, il ne faut pas négliger de placer une virgule_ aprè.’l elle, parce que cette faiblo marque du rapport sert ù r.ipproche.r le aens de la pt :n :iée. - CM, son action étant sédari’e, il me semble qu’il ne sanrait con,·enir daus des cas où les malades sont atteints de faible~ !,-. , , et quand leur s~,ng est presqne épuisé.

§ Xlll. Emploi de la rvir&rtle apr~s le qoi, /e qoe, lorsqru en mots se trJulleut coupés par une phrase précéd~nte. (Yoyez l’aniclc qui concerne le qui et le que relatif.

D. Que remarqnez-,•ons an sujet do qui, et da qua, lorsqu’un membre de phrase indépendant l’Îeot les cooper ?

R, Il f"aot bien observer que, lorsque Je qui relatifse trouve errt1é ptr une pbrase incidente, 011 one pbra~e quj vient ajouter au sens, une virgule doit suivre le qui, puisqu’il peut la.i -même se reporter sur un membre de phrase explicatif qui tient de lai tonte son e~plicatioo. D. Rendez..rnoi sensible par un exemple ce principe,.io,ariable ? R. En citant one phrase telle qae vous la demandez, j’aurai rempli le but qne je ,ne propose ; il ne &cra pH néces.s :i.ire d’en citer d’autres, puis• qu’une seule rcofcrme le développement de ce pr.incipe ? -Ce c ;"tpitaiue, qui, après avoir di-1posé ;"tYec ltlnt <l’ex.pèl’icnce les di•cr.s éorp.s qni traient sous ses ordres , eut le malheur d’être vaincn, ne perdit pu pour cela le titre de brave guerrier et d’habile ctnêral, puisqu’il ne 11 ut succomber que par la force de, cir-constances. D. Le qui relatif n’a•t-il p :i.s d’autres invcrsion.s qui nécessitent nne vir• gule ;iprê :s ?

R. Le ’JUÎ relatif a souçeot un participe actj( ou p~~i( qui le ~onpe ; qui, itaut ; ’JllÎ, donnant, etc. ; un adjectif ou un sub5tantif qul interrompt la sui1e ; qui, jamaiJ d’accord avec, etc. ; 9ui, plti11 Je nsptct, etc. ; qui, selori toute oppan :,u :r, etc. ; 9ui, dans une circonstance auJSi mall,eurmue, . surmonta tous les o6stacles, etc.

D. Ponrquoâ mettez-vow dans une circonstance aussi mallu :ureuse entre deux vlrsule.s ’ ?

fi, Parce qne cela suppose, se trou’1anl dans une circonslance aussi mal !trurcusc ; et qoc ces seule, tournures e~ist>nt d’t•tre placée• entre deo"C virg·ules t-n raison da sens qu’elles ofT~nt : bien dîttércntes en cela Jts ceptndanl, par co11séq1tt !llt, sans ,Ioule, etc. , qui p~,r enx•mèmei nt pen Tent être sojtts il :tl"Oir pour sous-entendu un participe ou un autre terme qui pnisie leur doonçr cinelqnc valeur.

D. Quelles réflexion.s pcnt-on se former sor la conjonction qut ’ R. Cette conjonrtion, qui rorme fa plus frécp1eute Ji ;,i,on dn di~conr.s, et